Tout comme le rutabaga, le simple mot topinambour me rappelle inévitablement la tristesse avec laquelle ma grand-mère évoquait sa cuisine des temps de guerre et de rationnement.
Mes souvenirs culinaires de guerre sont plutôt liés au couscous et aux zlabias mais ça c'est une autre histoire, une autre génération et d'autres lieux, ne nous égarons pas...
Donc, toute émue au souvenir des récits de ma grand-mère, je n'ai jamais mangé, ni même regardé un topinambour.
Vu la tête qu'elle faisait lorsqu'elle en parlait, j'étais persuadée qu'il fallait littéralement mourir d'inanition pour pouvoir avaler un truc pareil.
Mais voilà, m'étant fixé comme règle inflexible de n'acheter que des fruits et légumes français, je me retrouve souvent confrontée à des choix cornéliens dans ma supérette préférée. C'est ainsi que devant une jolie cagette de topinambours "made in France" bien dodus et bien frais j'ai décidé de tenter l'aventure.
Après avoir cherché la manière de préparer le légume [google est ton ami] j'ai réalisé que c'était extrêmement facile.
On épluche,
On cuit de 15 à 20 minutes avec 1/2 c à c de bicarbonate de soude.
On accommode à sa façon.
Les américains et les canadiens le mangent cru râpé.
Pour ma part c'était tiède avec un filet d'huile d'olive, un peu de tamari allégé en sel (sauce traditionnelle de soja) et quelques brins de persil frisé élevé avec amour sur la fenêtre de ma cuisine.
Le topinambour se prépare comme les pommes de terre.
Une fois cuit, il ressemble à s'y méprendre à du navet.
Mais son goût est très proche de celui des coeurs d'artichaut : un véritable légume caméléon !
J'ai été surprise par le goût délicat et raffiné du topinambour et si je devais avoir un regret concernant ce légume c'est bien de ne pas l'avoir goûté avant.
Pour en savoir plus sur les valeurs nutritionnelles du topinambour > ici
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